Le secteur confirmerait ainsi des résultats encourageants avec un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros environ en 2017 et 1,5 milliard de litres vendus.
90% des jus de fruits consommés par les Français sont fabriqués en France par une quarantaine d’entreprises réparties sur l’ensemble du territoire dont les départements d’outre-mer et la Corse. Une activité qui participe pleinement au dynamisme de l’activité économique avec 4300 emplois directs et environ 30 000 emplois indirects.
La consommation de jus de fruits qui était encore balbutiante au milieu du 20ème siècle s’est développée à partir des années 1980.
De 3 ou 4 litres par an et par habitant, la consommation a alors progressé, jusqu’à atteindre 26 L/an/hab. Depuis 2009, cette consommation s’est stabilisée. Cette évolution est liée au développement de l’offre, à l’apparition de nouveaux emballages plus pratiques et au développement de nouveaux circuits de distribution et à la publicité.
Notre marché du jus de fruit est le second derrière l’Allemagne. La consommation française qui représente aujourd’hui 1,5 milliard de litres, fait de notre marché le second d’Europe derrière l’Allemagne (2,4 milliards de litres). Cette consommation se distingue de celle des autres pays d’Europe pour sa très forte proportion du segment premium des purs jus (plus de la moitié des volumes vendus en jus de fruits et nectars), contrairement aux autres pays européens comme l’Allemagne par exemple, où le pur jus de fruits représente une toute petite partie du marché (11%)
(Sources : Nielsen et Unijus – Périmètre : GMS+HD+CHD+Drive).
Selon une enquête CCAF (2010), les enfants boivent plus souvent du jus de fruit que les adultes.
En effet si la consommation hebdomadaire de jus de fruit concerne 75% des enfants de 3 à 14 ans, elle diminue ensuite progressivement pour concerner environ 41% des adultes de 55 ans et plus. Les femmes en consomment plus que les hommes. En ce qui concerne les quantités consommées, les adultes boivent deux fois moins de jus de fruits que les enfants et les adolescents : en moyenne 55 ml contre 110 ml par jour.
Ce niveau de consommation est d’ailleurs relativement stable depuis 2007 selon Unijus.
Des coûts de production liés étroitement à la matière première Les fruits mis en œuvre dans les jus de fruits représentent entre 60 et 80% des coûts de production. La moindre hausse de prix pour l’achat de ces matières premières impacte directement le prix de revient des jus de fruits proposés aux consommateurs.
Pour l’orange, le prix du concentré brésilien a augmenté de 10% en 2015 après une hausse de 25% en cinq ans. Ainsi pour l’orange, le prix du concentré brésilien a augmenté de 10% en 2015 après une hausse de 25% en cinq ans. Le pur jus a subit une hausse de 20% en 2015. L’approvisionnement des fruits exotiques a été marqué par une nette progression de coût en 2015, en particulier la mangue (+ 50%) et le fruit de la passion (+ 60%). Du côté des fruits traditionnels, le prix de la pomme a progressé de 20% et celui de la framboise de 100%.
Quant au pur jus de raisin, il a progressé de 70% ces dernières années. «Malheureusement, les hausses vertigineuses des coûts de production des fabricants sont très loin d’être répercutées sur les prix de vente auprès des distributeurs. Au cœur de la guerre des prix, les jus de fruits ont ainsi vu leurs prix de vente aux consommateurs diminuer en 2014. Ils ont en moyenne reculé de 0,4% entre 2013 et 2014, tandis que les fabricants devaient rogner sur leurs marges. Beaucoup d’entre eux envisagent un gel des investissements et des embauches, voire des plans de restructuration » explique Unijus.
Alors que le marché européen reste globalement difficile pour la filière des jus et nectars, le marché français, deuxième en Europe derrière l’Allemagne, amorce un renversement de tendance après cinq années de baisse consécutives.
En dépit d’une situation économique toujours tendue, le secteur confirme ainsi des résultats encourageants avec un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros environ en 2017. Les ventes de jus de fruits et de nectars se stabilisent en 2017 avec 1 324 millions de litres vendus (-0,5% en volume vs 2016) pour une valeur de 2 027 millions d’euros (+3,1% en valeur vs 2016) hors CHD. Les ventes qui étaient en baisse en 2016 pour les nectars (-6,5%) et dans une moindre mesure pour les purs jus (- 0,1%) sont en légère hausse en 2017.
Un bilan qui s’explique notamment par une offre produits qui répond aux attentes actuelles des consommateurs. Ainsi, les ventes qui étaient en baisse en 2016 pour les nectars (-6,5%) et dans une moindre mesure pour les purs jus (- 0,1%) sont en légère hausse en 2017: respectivement +0,6 et +0,2%. Selon IRI, d’après les fabricants, les marques de distributeurs (59,8% de part de marché), Tropicana (12,1%), Joker (11%) et Pressade (4,7%) arrivent en tête de vente en GMS à fin janvier 2018.
En recherche de plus de naturalité, de qualité, de goût, de praticité et de flexibilité, le consommateur conserve la même démarche pour les boissons et notamment le jus de fruits et les nectars qui n’échappent pas aux tendances qui ne cessent de s’intensifier. Plus de 92% des foyers en achètent au moins une fois par an ce qui en fait une des 10 catégories de produits alimentaires les plus achetées en France.
Avec + 24% de ventes en volume en 2017 par rapport à 2016, le segment des jus de fruits et nectars bio a été un véritable moteur pour l’ensemble du marché, indique Unijus.
«Malgré l’observation d’une conversion croissante des arboriculteurs et maraichers en bio, la demande est telle que se pose désormais la question de la disponibilité des matières premières pour y répondre», souligne Unijus.
Cette croissance continue depuis 2009 ne cesse de se confirmer année après année. Le bio représentait 2,1% de part de marché en 2009 et il est désormais à 8% en 2017 soit 6 points de plus en 8 ans. Grande distribution et consommateurs sont ainsi de plus en plus intéressés par ces produits qui répondent à leurs préoccupations de manger « responsable ». «Malgré l’observation d’une conversion croissante des arboriculteurs et maraichers en bio, la demande est telle que se pose désormais la question de la disponibilité des matières premières pour y répondre», souligne Unijus.
La croissance du bio est portée par toutes les catégories de produits : aussi bien purs jus, jus à base de concentré que nectars. La progression de chacune de ces catégories montre bien la dynamique de la filière. Les lancements de produits sur ce segment constituent des réponses adaptées aux attentes des consommateurs qui sont donc au rendez-vous. Côté parfums, le segment bio est le reflet quasi parfait du marché des jus et nectars. Le trio de tête (orange, pomme et multifruit) représente plus de 80% des ventes. Ces résultats laissent penser d’après l’Union Nationale Interprofessionnelle des Jus de Fruits, que l’achat de jus et nectars bio est ancré dans de réelles habitudes de consommation d’une certaine catégorie de la population et n’est pas uniquement réservé à des occasions particulières.
La répartition des ventes de jus de fruits par circuit de distribution reflète les changements de mode de consommation des Français, en quête de plus souplesse et de praticité pour leurs achats, constatés depuis 2015.
Si les grandes et moyennes surfaces dominent toujours en termes de volume de ventes, le circuit du drive est particulièrement dynamique en 2017 avec une progression de +5,8% des ventes de jus de fruits et nectars.
Les produits du rayon réfrigéré sont toujours plébiscités par les consommateurs et continuent de gagner du terrain : +3,8% de ventes en 2017 contre 2016 et +6,9% en valeur.
Le développement de ce rayon se fait notamment via le lancement de nouveaux produits, notamment purs jus et smoothies. L’arrivée de nouveaux acteurs joue également un grand rôle dans l’évolution et la diversification de l’offre. Jus fraichement pressés, stabilisés sous haute pression… autant d’innovations qui rendent le rayon réfrigéré attractif. Cette multitude d’acteurs montre encore une fois le dynamisme de la filière et l’attrait des consommateurs pour nos produits affirme Unijus.
«Le marché des jus de fruits et nectars a amorcé en 2017 un renversement de tendance et c’est une très bonne nouvelle ! La filière française peut se féliciter du travail accompli ces dernières années sur la qualité, la variété et la naturalité. Le dynamisme et la persévérance de la filière payent et montrent que nos professionnels ont le potentiel nécessaire pour s’adapter aux évolutions et aux nouvelles attentes de la société. Les familles françaises nous le prouvent puisque 9 foyers sur 10 achètent nos produits. Cela nous donne une vraie responsabilité sur la qualité de nos produits» souligne Emmanuel Vasseneix, président d’Unijus.
Be Green propose des jus de fruits pression à froid/HPP. Be Green! Juices & Smoothies, jus de fruits et légumes biologique frais 100% naturel, connaît un véritable essor. Cette gamme de jus de fruits est développée par Green Spirit, entreprise espagnole qui produit et distribue des produits bios et innovants, notamment des jus de fruits pression à froid/HPP. Tous s’affichent avec des produits authentiques : 100% naturel, biologiques, sans sucres ajoutés, sans colorants, sans conservateurs et sans gluten. L’entreprise espagnole propose Be Green! Juices & Smoothies,
Les jus pressés à froid (coldpressed juice) sont reconnus pour stimuler et tonifier l’organisme, redonner de l’énergie, nourrir les cellules, participer à la performance physique, à la perte de poids, aider à la digestion…
Recolt a donc élaboré une gamme de jus premium, innovants et confectionnés en Bretagne. Cette jeune entreprise qui vient de se lancer sur le marché des jus pressés à froid n’a cessé de se développer ces deux dernières années. L’ultra-fraîcheur est le maître-mot de Recolt : chaque matin, les jus sont confectionnés à partir de fruits et légumes issus de l’agriculture biologique, puis distribués dans des points de vente locaux (restaurants, bars, boulangeries, gare… de Rennes).
Sa gamme de jus se compose de quatre recettes : «Le vitaminé» : pomme, orange, carotte, citron et gingembre ; «Le détox» : carotte, pomme, betterave, citron ; «Le green» : concombre, pomme, céleri, citron, menthe et «Le musclé» : pomme, ananas, épinard, citron et spiruline. La petite entreprise joue sur le fait que les jus crus sont «une véritable alternative aux jus classiques industriels, bien souvent dégradés, pasteurisés et dévitalisés». «Ne subissant aucun traitement thermique, les nutriments des fruits et légumes sont davantage conservés dans ces jus, en particulier les vitamines» explique l’entreprise. Les jus sont extraits à froid, de manière lente. La méthode de fabrication douce sépare ainsi le jus de leurs fibres.
Ce procédé restitue au mieux les vitamines et les micronutriments qui peuvent ainsi être assimilés rapidement et sans effort par l’organisme. Les boissons sont sans sucres ajoutés, sans colorants ni arômes artificiels et sans conservateurs. La petite entreprise joue sur le fait que les jus crus sont «une véritable alternative aux jus classiques industriels, bien souvent dégradés, pasteurisés et dévitalisés». Les jus biologiques sont sans sucres ajoutés, sans colorants, sans conservateurs, ni arômes artificiels.
Ils ne sont ni chauffés ni pasteurisés. Ils ne subissent aucun traitement thermique par Hautes Pressions à Froid (méthode HPP ou HPF). Face au succès des jus de fruits pressés à froid, Juicery Factory a décidé de les démocratiser en créant de nouvelles recettes originales en collaboration avec une naturopathe. Ils utilisent la technique américaine Norwalk Press Juicer reposant sur l’utilisation d’une presse hydraulique à froid, qui leur permet de conserver au maximum les minéraux, vitamines et enzymes présents dans les fruits et légumes, tout en les séparant des fibres. La gamme se compose de références permanente et de références saisonnières pour respecter la saisonnalité et profiter au maximum des saveurs.
Parce que l’industrie alimentaire s’oriente de plus en plus vers le développement de nouveaux produits, de nouvelles méthodes de traitement apparaissent. L’un des développements les plus réussis à ce jour est le traitement haute pression (HPP).
Hiperbaric fabrique, conçoit et commercialise ses équipements pour l´industrie alimentaire. Spécialiste du traitement par hautes pressions, il a créé la machine Hiperbaric 1050 Bulk considérée comme une innovation pour le traitement par hautes pressions (HPP) de grands volumes de produits liquides, comme les jus et boissons.
Cet équipement utilise un concept révolutionnaire (objet d´une demande de brevet) dans lequel les boissons sont traitées en vrac (avant embouteillage). Il produit 10,000 l/h, ce qui en fait l´équipement le plus productif du monde, avec le coût de traitement le plus faible et la plus faible consommation énergétique par litre de produit traité. Hiperbaric 1050 Bulk s´intègre parfaitement dans toutes les grandes lignes de production de boissons et permet d´utiliser n´importe quel type d´emballage ou de bouteilles, sans contrainte de matériel, de taille ou bien de forme.
La machine Hiperbaric 1050 Bulk comprend deux enceintes de Hiperbaric 525 associées à un système de tanks où le produit est stocké avant et après traitement par hautes pressions.
Source : Agro-Media