Le Nutri-Score pourrait-il devenir obligatoire dans l'union européenne ? C'est ce que demande une coalition, regroupant différentes parties prenantes, et non des moindres, puisque le groupe Nestlé y figure. Indépendamment de son issue, cette démarche illustre la notoriété désormais acquise par le logo à cinq couleurs. Si certains produits sont notés A ou B de par leur nature, certains sont retravaillés pour le devenir. Ainsi, le Nutri-Score permet aux industriels d'informer les consommateurs sir les améliorations nutritionnelles apportées depuis parfois de nombreuses années.
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Le méticuleux travail de révision ne s'arrête pas là. Il doit aussi prendre en compte une autre tendance forte actuellement : la suspicion des consommateurs vis-à-vis de certains additifs ou ingrédients. Mais comme pour les améliorations nutritionnelles, remplacer ou supprimer un composant déstabilise la recette, et retrouver l'équilibre peut s'avérer complexe.
Il faut se poser la question de l'utilité, analyser la valeur technique, en faisant la distinction entre les additifs, les ingrédients, les arômes et les auxiliaires technologiques. Il faut se demander : est-ce indispensable ? Quel est l'intérêt pour la santé et l'environnement ?
La notion de naturalité commence à évoluer, pour intégrer celle de la transformation, à laquelle certains industriels s'intéressent de plus en plus.
La méthode SIGA, classe les produits selon leurs degrés de transformation. Elle découle de la classification NOVA. L'affichage des notes SIGA sur les produits donnerait une information sur l'ultratransformation des aliments.
Source de l'article : RIA